Les différentes équipes
Objet du partenariat
établir une collaboration nouvelle entre l'EPI COMORE, le CIRAD et l'INRA sur une thématique inexplorée chez COMORE : l'étude de la durabilité des méthodes de protection de cultures alternatives récentes basées sur l'utilisation de plantes qu'on appellera "toxiques" issues de la sélection variétale ou des biotechnologies. En particulier, on s'intéressera à l'influence du couplage hétérogéneité du milieu/mode de dispersion des insectes et des phénomènes de \bottleneck" dans l'installation des populations d'insectes résistants aux plantes toxiques dans l'environnement. Ce sujet est en lien très fort avec une application en croissance dans l'EPI : la diminution de l'utilisation des pesticides dans l'environnement par des méthodes de protection des cultures plus durables. Par ailleurs, ce projet fait appel à des aspects allant de la génétique à la dynamique des populations (et voulant allier ces deux concepts) dans des écosystèmes contr^olés (ici cultivés), une thématique importante dans l'EPI. Ce sont en particulier les méthodologies de modélisation en équations différentielles et d'analyse mathématique développées dans COMORE qui sont jugées pertinentes pour ce projet.
L'équipe projet COMORE INRIA
L'EPI COMORE a pour spécialité la construction, l'étude et le contrôle de modèles mathématiques à base d'équations différentielles ordinaires de systèmes biologiques. COMORE a précédemment étudié de nombreux systèmes représentant des dynamiques de populations relatives à des applications diverses: micro-organismes dans des bioréacteurs, proies-prédateurs en lutte biologique, halieutique,... Les dynamiques considérées sont principalement les fonctions de croissance, mortalité et prédation envers les ravageurs, ainsi que l'influence des variables de contrôle sur le comportement des modèles.
L'unité CARABE du CIRAD
L'équipe CARABE de UR 102 s'est spécialisée dans la conception de stratégies durables pour la limitation de l'incidence des organismes nuisibles au sein des espaces cultivés, en Afrique sub-saharienne particulièrement, en analysant les mécanismes régissant la dynamique des populations et les interactions entre les bioagresseurs et leurs plantes hôtes. Cette compréhension est étroitement liée à la quantification des impacts écologiques, socio-économiques et environnementaux induite par les nombreusesinnovations mises en place dans ces agrosystèmes, qu'il s'agisse de pratiques culturales, de choix variétaux (y compris celui de plantes génétiquement modifiées pour résister à certains insectes), ou d'interventions chimiques. Depuis peu la modélisation mathématique y est développée afin de mieux comprendre les mécanismes biologiques sous-jacents et faire émerger de nouvelles stratégies de lutte. L'établissement de contact avec l'EPI COMORE dans le cadre de cette COLOR participe à cette action.
L'Unité BioSP de l'INRA
L'unité BioSP poursuit des recherches à la fois en statistiques spatiales et spatio-temporelles (géostatistique) ainsi qu'en modélisation déterministe par équations aux dérivées partielles ou intégrodifférentielles, avec un intérêt particulier pour les applications relevant de l'environnement, de l'écologie, de l'épidémiologie et de la biologie des populations. Elle a des compétences en modélisation des processus de diffusion (équations au dérivées partielles de diffusion, modèle stochastique,. . . ) pouvant intervenir notamment dans certains processus invasifs, phénomènes particulièrement d'intérêt pour ce projet.
