Le langage OLGA et son analyseur

En 1986, nous avons confié à J. BONNET [Bon86] une étude préliminaire sur les langages existants pour la spécification de GA. Cette étude nous a permis par la suite de jeter les bases de notre nouveau langage OLGA . En 1987, C. AYRAULT a travaillé sur la traduction en C du langage OLGA [Ayr87].

À partir de 1990, les langages de spécification (OLGA , ASX , ATC ) de FNC-2 ont subi un ensemble d'améliorations, ou d'importantes modifications dans le but de répondre aux demandes des utilisateurs (CENTAUR et COMPARE ) et pour la facilité d'expression des GA. Cela a nécessité de modifier une bonne part des composants du système FNC-2 . Je donne ici une liste non-exhaustive de ces différentes modifications:

• élimination de la séparation entre le domaine syntaxique (les arbres) et le domaine sémantique (les attributs) (cf. la section 3.3.3) ;
• permettre d'utiliser une GA comme une fonction à part entière, en particulier depuis une règle sémantique d'une autre GA;
• introduction de la notion de surcharge d'opérateur comme une solution au problème d'inclusion de phyla (cf. les sections 3.3.3 et 3.4.1);
• introduction de la notion de nommage des champs dans une spécification ASX  (cf. la section 3.4.1);
• introduction des notions de schéma de production et de production conditionnelle (cf. la section 2.10).

avec C. LE BELLEC (DEA [Le 89]) En 1990 avec C. LE BELLEC, nous avons implanté le mécanisme étendu de construction automatique des règles sémantiques non explicitement spécifiées, qui permet maintenant de construire des règles non triviales à partir de ``modèles'' génériques décrivant des classes d'attributs.