Le Groupe de Travail
Réalité Virtuelle


Présentation du Groupe de Travail

Le concept de Réalité Virtuelle est apparu à la fin des années 80. Une définition pourrait être un ensemble d'outils logiciels et matériels permettant de simuler de manière réaliste une interaction avec des objets virtuels qui sont des modélisations informatiques d'objets réels.

Le Groupe de Travail Réalité Virtuelle a été créé mi-janvier 1994 dans le cadre du Programme de Recherche Concertée Communication Homme-Machine, placé sous la double tutelle du CNRS et du Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, sur proposition de Gérard Subsol (alors au sein du Projet EPIDAURE, INRIA Sophia Antipolis). En effet, si la Réalité Virtuelle était en plein essor (nombreuses communications scientifiques, apparition de nouveaux periphériques et surtout très forte médiatisation), les activités de recherche françaises semblaient éparses. Le Groupe de Travail s'était donc donné pour but de fédérer les efforts de recherche des équipes universitaires et industrielles françaises travaillant dans les différents domaines applicatifs de la Réalité Virtuelle.

Depuis 1997, le Groupe de Travail Réalité Virtuelle est co-animé par Jean-Luc Dugelay (EURECOM, Sophia Antipolis) et Gérard Subsol (Laboratoire d'Informatique, Université d'Avignon).

Lors de la réorganisation en 1998 des PRC, le Groupe de Travail Réalité Virtuelle a voulu montrer son inter-disciplinarité en demandant son rattachement tranversal aux trois Programmes de Recherche Concertée ALP-AFIG, I3 et ISIS qui dépendent du CNRS et du Ministère de l'Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie.

Des correspondants de ces trois PRC, Christophe Chaillou (LIFL, Lille) pour ALP-AFIG, Alain Grumbach (ENST, Paris) pour I3, et Patrick Horain (INT, Évry) pour ISIS, sont alors venu renforcer l'équipe d'animation.

Les actions du Groupe de Travail

Les journées annuelles inter-PRC

Nous avons d'abord choisi de fonctionner en journées de travail pluridisciplinaires annuelles. Le financement alloué au Groupe de Travail par les différents PRC et des partenaires industriels (CISI, CNET/France Telecom), universitaires (ENIB Brest, EURECOM Sophia Antipolis, ENST Paris, IMAG Grenoble, INRIA Sophia Antipolis, IRISA Rennes, IRIT Toulouse) et institutionnels (Conseil Général de la Haute Garonne, Ville de Laval) ont permis d'organiser ces journées de travail avec des frais de participation minimaux, de prendre en charge partiellement les frais de déplacement des orateurs et de pouvoir éditer des actes sous forme papier et électronique.

Ces journées de travail sont composés d'exposés scientifiques, de démonstrations et de visites. Elles ont connu un succès croissant :

Les réunions thématiques

En plus des journées annuelles qui regroupent l'ensemble des Programmes de Recherche Concertées qui soutiennent le GT-RV, le Groupe de Travail Réalité Virtuelle propose des réunions thématiques, sur un thème plus resserré, qui seront organisées par un (ou plusieurs) correspondants des différents PRC :

La lettre d'informations REVERIES

Parallèlement, nous avons créé une lettre électronique d'informations appelée REVERIES afin de maintenir un contact permanent entre les participants du Groupe de Travail. Notons que REVERIES publie, entre autres, des propositions de thèses, de post-docs et d'emplois en Réalité Virtuelle et a contribué à l'organisation de l'Ecole d'Été UNESCO sur la Réalité Virtuelle (Nice, 1995) en diffusant des propositions de bourse pour les doctorants français. Tous les numéros de REVERIES sont disponibles sur le site Web de Karl Tombre (LORIA, Nancy) (un grand merci à lui).

Bilan du Groupe de Travail

Tout d'abord, le Groupe de Travail Réalité Virtuelle a permis de créer une vaste communauté scientifique française sur le sujet de la Réalité Virtuelle et ce, dans tous ses domaines applicatifs : simulation (architecture, environnement extérieur, chirurgie, robotique, etc.), réalité augmentée, téléopération, travail coopératif, interface homme-machine.

Lors des journées de travail, représentants des équipes de recherche académiques - CENA (Toulouse), CERN (Genève), CNRS (Grenoble), CSTB (Sophia-Antipolis), ENIB (Brest), ENSMP (Paris), ENST (Paris), ENSTA (Paris), EURECOM (Sophia Antipolis), I3S/CNRS (Sophia Antipolis), IMAG (Grenoble), INRIA (Rocquencourt, Grenoble, Nancy, Rennes, Sophia Antipolis), IRCOM-SIC (Poitiers), IRIT (Toulouse), LASMEA (Clermont-Ferrand), LRP (Paris), TIMC (Grenoble), Université de Lille, Université Paris VI, Université de Rennes I -, semi-industrielles - CEA (Fontenay aux Roses), DGA (Angers), EDF (Paris), France Telecom/CNET (Lannion), IFREMER (Toulon), IIRIAM (Marseille), INA (Bry-Sur-Marne), SNCF (Paris) - ou industrielles (Arscimed, CMI, CISI, COGEMA, Dee-Med, General Electric Medical Systems, Immersion, INGENIA, Matra Cap Systèmes, Matra Marconi Space, MEDIALAB, Sanofi, Sense8, SYSECA, Thomson-LCR, Thomson Training & Simulation, VIRTOOLS) ont pu se rencontrer et échanger leurs points de vue et leurs idées, ce qui a favorisé, voire concrétisé, des coopérations.

Les journées de travail ont rencontré un succès croissant et ont permis de présenter des exposés de très haut niveau scientifique et technique, souvent en avant-première et de montrer des applications concrètes dans le domaine industriel.

Enfin, plusieurs représentants des équipes industrielles font partie de cellules de veille technologique et ont pu avoir lors des journées une vision d'ensemble des activités françaises en Réalité Virtuelle.

Nous devons aussi intégrer à cette communauté les abonnés à REVERIES (plus de 150 abonnés après 106 numéros) qui même s'ils n'ont pas tous participé aux journées de travail maintiennent un contact avec d'autres centres de recherche académiques - Laboratoire des Neurosciences Cognitives (Marseille), Insititut Francilien d'Ingénierie (Marne la Vallée), INT (Evry), Université d'Angers - et industriels - Aerospatiale (Suresnes), Sanofi Recherche (Montpellier).

L'avenir du Groupe de Travail Réalité Virtuelle

Fort de l'appui de toute cette communauté, nous souhaitons nous focaliser sur trois objectifs scientifiques :