Benjamin BOUREL
Chargé de Recherche
Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria)
benjamin.bourel@inria.fr
Machine learning
Ecologie
Paléo-écologie
Palynologie
Je suis botaniste et paléo-botaniste avec une spécialisation dans l’étude des pollens,
des phytolithes (concrétions de silice produites par les plantes dans et entre
leurs cellules) et des feuilles en France, en Arabie et en Afrique de l’Est.
Mes premiers travaux ont porté sur la reconstruction des environnements, des
écosystèmes et du climat. Ces reconstructions étaient principalement pour
l’Holocène (présent à 0.02 Ma*) et le Plio-Pléistocène (0.02 Ma à 5.3 Ma) où je
me suis intéressé à des questions sur la dépendance des populations humaines et
pré-humaines à leur environnement
. J’ai également travaillé sur des périodes
plus anciennes via la reconstruction des environnements à dinosaures en Lozère
durant le Jurassique Moyen et Inférieur (201.4 à 161.5 Ma).
Au cours de mes
recherches, j’ai progressivement intégré des problématiques impliquant
l’utilisation des analyses statistiques, du machine learning
et du deep learning pour résoudre des problématiques en écologie et paléo-écologie. C’est
dans le cadre de ces travaux à l’interface entre l'écologie, la paléontologie,
les statistiques et l'apprentissage automatique que j’ai été recruté comme
Chargé de Recherche à l' Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) en 2023.
* Ma = million d'années
Je travail à l'identification taxonomique de restes de plantes actuelles et fossiles (pollens, phytolithes et feuilles principalement) par reconnaissance automatique d'images à l’aide du deep learning. Ceci afin d'aider à réaliser des suivis à haute résolution de l'évolution de la biodiversité, du climat et des paysages dans le présent et le passé via des images collectées par des flux de travail scientifique comme les pièges à pollen artificiel, les carottes sédimentaires ou les herbiers.
Les restes actuels ou fossiles de plantes constituent des signaux des végétations et paléo-végétations. L'étude de ces signaux, permet de suivre les changements environnementaux actuels ou passés. Cependant, l'interprétation de certains signaux comme les assemblages polliniques sont parfois difficiles à interpréter de par la complexité du signal ou sa dégradation au court du temps pour les restes fossiles. Au travers des analyses statistiques, je cherche à améliorer l’interprétation
environnementale et climatique de ces signaux complexes ou/et dégradés.
J'utilise des archives naturelles (pollens, fossiles, etc.) et de documents
historiques (notes, herbiers, vestiges archéologiques, etc.) afin de
prendre en compte à la fois les niches écologies passées et actuelles des
plantes dans la mise en place de modèles de la distribution d’espèces.
L’objectif est de mieux prédire la répartition future des plantes, que ce
soit pour aider à la conservation d’espèce en danger ou pour anticiper
l’expansion d’espèces invasives.
Contact
benjamin.bourel@inria.fr
Antenne Inria de Montpellier
860 Rue Saint-Priest
Bâtiment 5
34090 Montpellier
This site was created with the Nicepage