Appel à communications IC 2005

16e journées francophones d’Ingénierie des connaissances
IC’2005 se tiendra à NICE du 31 mai au 3 juin 2005 dans le cadre de la plate-forme AFIA
Association française pour l'intelligence artificielle



Dates importantes

Date limite de soumission : Jeudi 3 Février 2005
Notification aux auteurs : 21 mars 2005
Réception des versions définitives des articles : 8 avril 2005
Conférence IC'05 : 30 mai au 3 juin 2005


Présentation

Placée sous l'égide du GRACQ (Groupe de Recherche en Acquisition des Connaissances), la conférence IC est un lieu d'échange et de réflexion de la communauté française sur les problématiques de l'ingénierie des connaissances. Organisée chaque année depuis 1997, elle est partie constituante tous les deux ans de la plateforme AFIA. En 2005, la conférence se tiendra dans le cadre de la 4e plate-forme AFIA.


Objectifs

L’ingénierie des connaissances propose des concepts, méthodes et techniques permettant de modéliser, de formaliser, d’acquérir des connaissances dans les organisations dans un but d’opérationnalisation, de structuration ou de gestion au sens large. L’ingénierie des connaissances trouve ses champs d’application dans les domaines où l’on veut modéliser les connaissances, les processus cognitifs, les processus de coopération et les savoir-faire d’un métier.

La recherche en ingénierie des connaissances poursuit trois types d’objectifs:

  1. La construction de systèmes à base de connaissances (SBC) ayant un comportement appréhendable et compréhensible par l'utilisateur. Cela passe par une modélisation à un niveau d'abstraction pertinent qui fait sens pour les différents acteurs impliqués (ingénieur cogniticiens, experts métiers, utilisateurs, etc.) et leur permet de s'approprier le comportement du système et d'interagir avec lui. C'est le « niveau des connaissances ».
  2. Le fonctionnement et l'utilisation d'un SBC par rapport à son intégration dans une organisation. L'Ingénierie des connaissances doit permettre de modéliser et d'expliciter le fonctionnement cognitif de l'utilisateur ou du collectif dans sa relation au SBC.
  3. Le développement d’une démarche d'ingénierie, reproductible et proposant des instrumentations techniques – i.e. des méthodes et des outils – fondées sur des approches rigoureuses de modélisation des connaissances et de formalisation logique, mathématique et informatique.

Du fait de son intérêt pour la connaissance en tant qu’objet à construire, à exprimer, à transmettre, à acquérir ou à exploiter, l’ingénierie des connaissances s’associe à de nombreuses disciplines :

  1. d'une part, dans sa démarche d’ingénierie, l’IC mobilise les concepts et techniques de la représentation des connaissances, les méthodes d'analyse et de conception à objets, le raisonnement à base de cas, l'ingénierie documentaire ou l'ingénierie éducative, la conception de systèmes d’information, etc. ;
  2. d'autre part, dans sa démarche de modélisation des connaissances, l’IC doit se rapprocher de disciplines permettant de caractériser et décrire les connaissances d’un domaine et d’évaluer leur mise en œuvre dans les SBC. La sociologie, la gestion ou l'ergonomie peuvent ainsi concourir à une démarche d'explicitation de ce que sont les connaissances dans un contexte humain et organisationnel.


Thèmes abordées par la conférence

Aujourd’hui, l’essor et l’utilisation croissante des Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (STIC) dans des environnements professionnels divers modifient parfois profondément, les conditions de la représentation et de l’échange des informations et des connaissances entre acteurs au sein d’organisations. Par exemple dans le domaine de la santé, les retombées prévisibles, dont les enjeux au plan technique et social sont immenses, s’expriment comme un bouleversement profond de la pratique médicale avec la mise en réseau des professionnels de santé autour des patients, l’accès des patients à leurs propres données médicales, etc.

L’utilisation des STIC induit donc des changements que l’ingénierie des connaissances peut contribuer à appréhender dans la mesure où elle «réfléchit» sur l’instrumentation technique des contenus pour leur exploitation dans un cadre où ils sont mobilisés pour leur signification.

L’ingénierie des connaissances doit s’appuyer sur les nouvelles « technologies de la connaissance » pour développer une ingénierie permettant de diversifier et d’exploiter les modes d’inscription de la connaissance, les modalités d’organisation et de diffusion des savoirs et de démultiplier les interactions entre les utilisateurs.

Les thèmes proposés pour l’édition 2005 de la conférence sont les suivants :

  • Modèles de connaissances, Ontologies pour la construction de SBC
    • Analyse, définition ou exploitation de langages de représentation des connaissances (informels, formels ou opérationnels) à des fins de développement, de vérification ou de validation d'un SBC
    • Modélisation objet des connaissances
    • Définition, exploitation et réutilisation de modèles de raisonnement ou d'ontologies
    • Modélisation des connaissances dans les systèmes de raisonnement à partir de cas
    • Modélisation des connaissances dans les systèmes multi-agents
  • Méthodologies de construction, de réutilisation, d’évolution de ressources terminologiques et ontologiques
    • Analyse de corpus textuel, fouille de textes, fouille de données structurées ou semi-structurées pour la modélisation conceptuelle
    • Textes et ontologies, thésaurus sémantiques spécialisés
  • Ingénierie des connaissances et cognition
    • Modélisation des connaissances basée sur une analyse des systèmes cognitifs naturels en situation
    • Analyse d’impact sur les utilisateurs dans leurs interactions avec les systèmes construits
  • Ingénierie des connaissances et recherche d’informations
    • Ingénierie des connaissances documentaires
    • Recherche d'informations au sein de sources hétérogènes et distribuées (systèmes d’information)
    • Web sémantique
    • Serveurs terminologiques
  • Ingénierie des connaissances au sein d’organisations et d’entreprises
    • Gestion des connaissances et mémoire d'entreprise
    • Interopérabilité sémantique dans les systèmes d’information
    • Ingénierie des connaissances et théorie des organisations
    • Ingénierie des Connaissances pour les systèmes de travail coopératif
    • Ingénierie éducative
  • Expériences pratiques
    • Evaluation de modèles de connaissances et d’ontologies dans leur contexte d’usage
    • Applications en santé, biologie,télécommunication, etc.

Soumissions

Les auteurs sont invités à soumettre des propositions d'articles de 12 pages maximum dans les 2 catégories ci-après:

  • Communications de recherche : Sont concernés des travaux de recherche originaux, théoriques ou expérimentaux. Une rigueur devra être apportée à la rédaction des articles, tant sur le plan de la forme que sur celui du contenu scientifique.
  • Communications appliquées : Sont concernés des applications industrielles et opérationnelles significatives, des études de cas, des prototypes avancés. Le contexte de l'application devra être clairement décrit et les auteurs mettront l'accent sur les problèmes rencontrés, les enseignements tirés et les retours d'expériences.

Les auteurs sont invités à indiquer, sur la première page de l'article, le ou les thèmes dans lesquels s'inscrivent leurs propositions. Les articles ne relevant pas de ces thèmes s'attacheront à mettre clairement en évidence leur lien avec l'ingénierie des connaissances.

La soumission est exclusivement électronique en Ms Word ou pdf, les articles devront être envoyés à Marie-Christine JAULENT (Marie-Christine.Jaulent@spim.jussieu.fr). Les formats précis de soumission disponibles pour Word et Latex.

Par ailleurs, il sera possible de proposer des démonstrations ou des posters dans les conditions ci-après :

  • Démonstrations (format fiche – 1 à 2 p.) Des séances de démonstrations seront organisées pour permettre aux équipes de présenter leurs développements (maquettes, prototypes, outils finalisés, mais aussi applications industrielles et opérationnelles).
  • Posters (format fiche – 1 à 2 p.) Sont concernés des travaux en cours ou au stade de résultats partiels de recherches ou appliqués. Ce type de soumission correspond à des travaux innovants de qualité, mais dont la maturité ne permet pas des élaborations complètes et des conclusions définitives.

Comité de programme

Présidente du comité de programme : Marie-Christine JAULENT, SPIM, INSERM ERM202, Paris:

  • P. Albert, ILOG, Paris
  • N. Aussenac-Gilles, IRIT, Toulouse
  • B. Bachimont, INA, Paris & UTC, Compiègne
  • C. Barry-Gréboval, LARIA, Amiens
  • B. Biébow, LIPN, Villetaneuse
  • J.-F. Boujut, GILCO, Grenoble
  • S. Calabretto, laboratoire LIRIS, Lyon 1
  • J. Charlet, AP-HP, Paris
  • S. Darmoni, CHU Rouen
  • S. Despres, université Paris 5
  • F. Darses, CNAM, Paris
  • R. Dieng, INRIA Sophia-Antipolis
  • J.-G. Ganascia, LIP6, Paris
  • N. Girard, INRA, Toulouse
  • G. Kassel, LaRIA, Amiens
  • J.-M. Labat, CRIP5, Paris 5
  • Ph. Laublet, LaLICC, Univ Paris 4, Paris
  • C. Le Bozec, SPIM, INSERM ERM202, Paris
  • M. Lewkowicz, Tech-CICO, Troyes
  • N. Matta, Tech-CICO, Troyes
  • A. Mille, LIRIS, Lyon 1
  • S. Moisan, INRIA-Sophia, Sophia Antipolis
  • J.-C. Moisdon, CGS, Paris
  • A. Napoli, INRIA-Lorraine, Nancy
  • Y. Prié, LIRIS, Lyon 1
  • M. Revenu, GREYC, Caen
  • C. Reynaud, LRI, Orsay
  • N. Souf, CERIM, Lilles<
  • P. Tchounikine, LIUM, Le Mans
  • R. Teulier, GRID, ENS Cachan
  • F. Trichet, LINA, Nantes
  • R. Troncy, ISTI, CNR, Pise
  • M. Zacklad, Tech-CICO, Troyes