TITRE: Controle du fonctionnement de la végétation sous serre horticole en liaison avec le risque maladie
Equipes concernées:
INRA-URIH Sophia, Centre INRA Antibes Institut National de la
Recherche Agronomique/Unité de Recherches Intégrées
en Horticulture
INRIA-Sophia Antipolis Projet ORION Environnements de résolution
de problèmes pour des systèmes autonomes.
1. OBJECTIF
L'objectif général est de satisfaire aux exigences de qualité de la production compatible avec le respect de l'environnement. L'action HORTICOL porte sur le couple Rosier/Oïdium qui constitue le modèle d'étude dans le cadre de l'interaction Plante/Champignon pathogène.
L'étude porte sur la faisabilité d'une détection
précoce de la maladie et de l'altération des conditions de
fonctionnement de la plante, en utilisant des techniques d'interprétation
d'images
(traitement d'images et systèmes à base de connaissances).
Cette étude permettra donc de mieux comprendre les conditions
d'apparition de la maladie.
L'action a démarré en septembre 2000, pour une durée
d'un an.
2. UTILISATION DES MOYENS
Le travail effectué depuis septembre a consisté à
définir un système d'acquisition d'images répondant
au cahier des charges suivant :
- nécessité de détecter et visualiser le réseau
mycélien de l'oïdium particulièrement en début
d'attaque ( largeur caractéristique # 5 microns )
D'autre part, un étudiant en DEA (Vincent Leclercq) a été
recruté sur ce projet et prendra ses fonctions le 1er
Mars 2001.
Le sujet du stage est: "Analyse
et interprétation d'images pour la détection et le suivi
de pathologies du rosier"
3. PRINCIPAUX RESULTATS OBTENUS
Une première collection d'images d'oïdium sur rosier a été obtenue à partir d'échantillons détachés des plantes. La phase de numérisation et de visualisation de ces échantillons a été réalisée à l'Inria. Dans l'image suivante, on voit le vidéomicroscope entre les mains de l'opérateur.
Voici l'exemple d'une image obtenue, dans laquelle on voit nettement les traces de l'oidium:
Puis, une première tentative en vue d'une détection automatique
du réseau mycélien a été effectuée
par Augustin Lux (Professeur invité chez Orion), en appliquant
des programmes de traitement d'images, afin de tester la qualité
des images.
Ci-après on montre l'exemple d'un opérateur laplacien
(sigma=3).
Une première conclusion est qu'il est encore possible pour un expert de l'INRA de détecter le réseau mycélien sur ces images traitées . Ce travail doit être poursuivi dans le cadre du stage de DEA de Vincent Leclercq.
4. RESULTATS ATTENDUS
La suite du travail consistera à placer le vidéo microscope dans les conditions réelles d'utilisation ( la serre ) et à acquérir des images selon un protocole à définir, dans le but de surveiller, en temps réel, l'apparition des premiers symptômes en liaison avec les paramètres microclimatiques mesurés au niveau de l'organe.
L'étape suivante comportera la mise en forme des données obtenues dans une base de connaissance précisant en particulier les conditions d'apparition de la maladie et la localisation des sites touchés préférentiellement.
Contacts:
Paul Boissard
INRA - URIH
Route des Colles
SOPHIA-ANTIPOLIS
06410 - BIOT
email: boissard@antibes.inra.fr
tel: 04 92 96 26 57
Monique Thonnat
responsable du projet ORION
INRIA
2004 Route des Lucioles
06902 SOPHIA ANTIPOLIS Cedex
email: Monique.Thonnat@sophia.inria.fr
tel: 04 92 38 78 67