Manipuler un objet consiste donc à le placer par rapport
à un repère de référence, considéré comme fixe.
Un objet indéformable
va posséder 6 possibilités de mouvement par rapport
à ce repère : ce sont les degrés de liberté. Il s'agit
de trois translations (par exemple celles selon les trois axes du repère)
et trois orientations (par exemple celles autour de ces mêmes trois
axes) (figure 1.1). Tout mouvement peut être décrit par une
combinaison appropriée de déplacements selon les degrés de liberté.
Mathématiquement on peut aussi définir les degrés de liberté.
Si l'on considère une position de référence d'un solide toute
autre position
se déduit de
par une isométrie directe (un
déplacement). Donc pour un
donné l'ensemble des positions du
solide est en bijection avec le groupe des déplacements.
Le groupe des
déplacements de l'espace est une variété de
dimension 6. A partir de la bijection on peut donc introduire une variété
(qui est d'ailleurs indépendante de
). On peut alors définir
l'espace de configuration
d'un solide comme l'ensemble de ces positions
muni de la structure de variété. La dimension de l'espace de
configuration est alors le nombre de degré de liberté du solide et
paramètrer le solide c'est choisir un atlas de l'espace de configuration.
Ainsi pour notre solide nous avons choisi un paramètrage à partir d'un repère de référence par les translations et rotations permettant de définir la configuration du solide à partir du repère.