Stage effectué dans le projet PRISME


  • Titre :

  • Type : Stage du DEA ARAVIS (Nice)

  • Sujet: Contexte: Les algorithmes classiques de géométrie algorithmique sont généralement complexes et difficiles à mettre en oeuvre. Une des réponses possible consiste à utiliser des algorithmes plus simples, dont la complexité n'est pas optimale dans tous les cas, mais seulement en moyenne sur certains choix aléatoires fait par l'algorithme: les algorithmes randomisés.
    Contrairement à un algorithme classique qui déduit un résultat à partir de certaines données de départ en suivant un chemin bien déterminé, l'algorithme randomisé a le choix entre plusieurs chemins pour parvenir à ses fins. L'intervention du hasard dans ce type de méthodes réside dans la manière de choisir le chemin que va finalement suivre l'algorithme. L'analyse de l'algorithme est alors faite en moyenne sur les différents chemins possibles. Aucune hypothèse n'est faite sur la répartition des données.

    Le comportement d'un algorithme incrémental (en ligne (i.e. un algorithme où les données sont ajoutées une à une et ou le résultat est mis à jour après chaque insertion) dépends évidemment de l'ordre d'insertion des données. Un moyen largement utilisé consiste à faire une analyse randomisée des algorithmes incrémentaux, c'est à dire que l'on suppose l'ordre d'insertion choisi aléatoirement parmi tous les ordres possibles.
    Choisir un ordre aléatoire sur n données nécessite de connaître toutes ces données dès le début de l'algorithme ce qui fait que l'algorithme n'est plus en ligne.

    Travail demandé: On s'interressera à l'étude de complexité d'algorithme randomisé en ligne dans lesquels on cherche à démarrer l'algorithme avant de connaître toutes les données. Une stratégie possible consiste à intercaller un tampon mélangeur entre le processus qui fournit les données et l'algorithme: on range les k premières données dans le tampon pour l'initialiser, puis à chaque étape on choisit aléatoirement une donnée dans le tampon pour l'insérer dans notre algorithme, et on place dans le tampon la donnée suivante. Il est clair que si k=n on obtient un ordre aléatoire pour notre algorithme et que si k=1 l'ordre est totalement imposé par l'extérieur. Par contre pour des valeurs intermédiaires de k l'étude reste à faire (et fait l'objet du stage).

  • Résultats :


    Philippe Guigue poursuit en thèse dans le projet.
    Pour plus d'informations, contacter Olivier.Devillers ou Philippe Guigue

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