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6) La Compaction des applications

   Éxaminons maintenant la partie centrale du texte :

            * Par l'hypothèse H nous avons (Trans E R).
            * L'élément z appartient à E.
          * Par application nous avons y0,z0:E.(R z y0)(R y0 z0)(R z z0).
          * L'élément y appartient à E.
      * Par application nous avons z0:E.(R z y)(R y z0)(R z z0).
      * L'élément x appartient à E.
    * Par application nous avons (R z y)(R y x)(R z x).
    * Par l'hypothèse H2 nous avons (Inv E R y z).
  * Par application nous avons (R y x)(R z x).
  * Par l'hypothèse H1 nous avons (Inv E R x y).
Par application nous avons (R z x).

   C'est à n'y rien comprendre. Il s'agit du même phénomène que celui observé à la page précédente (cf curryfication des applications). Si tous les éléments étaient introduits un à un ils sont maintenant appliqués (utilisés) un à un. Nous regroupons tous ces applications en une seule.

* Par l'hypothèse H nous avons (Trans E R).
* L'élément z appartient à E.
* L'élément y appartient à E.
* L'élément x appartient à E.
* Par l'hypothèse H2 nous avons (Inv E R y z).
* Par l'hypothèse H1 nous avons (Inv E R x y).
Par application nous avons (R z x).

   C'est déjà mieux. Avec un peu de l'habitude, ont arrive à comprendre que l'on effectue une application de la transitivité de R (hypothèse H) aux points z, y et x. Cette application est rendue possible par les hypothèses sur les relations entre x et y d'une part (hypothèse H1) et y et z d'autre part (hypothèse H2).

   Nous avons réussi à raccourcir (et éclaircir) cette partie du texte, voyons tout de suite qu'il est possible de faire encore plus court.

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Yann Coscoy