Plus récemment, un modèle de particules adaptatives a été conçu pour pallier aux défauts des systèmes de particules conventionnels. Au lieu d'utiliser une fonction d'interaction figée et peu intuitive, la modélisation du comportement se fait par la définition d'une équation d'état globale, stipulant par exemple que les forces internes du modèle tendent à faire respecter une densité de masse constante. Puis, en considérant les particules comme des points d'échantillonnage, la simulation peut avoir lieu en calculant les forces de pression locales en chaque particule dérivant de l'équation d'état, selon une technique assez récente issue de l'astrophysique, les SPH. Durant la simulation, les résolutions spatiale et temporelle peuvent être adaptées en fonction du mouvement : les particules seront subdivisées dans les régions subissant de fortes déformations pour mieux intégrer le mouvement, alors que les régions stables pourront être simplifiées pour éviter des calculs inutiles. La puissance de calcul est ainsi automatiquement affectée selon les besoins courant de précision. Un portage à des objets structurés, réduisant considérablement les contraintes de calcul, est en cours.
Enfin, un modèle de peau implicite active est aussi développé actuellement. S'inspirant des snakes conventionnels et de la méthode des "level sets", ce modèle permet d'animer une surface déformable munie d'une tension de surface, chargée d'enrober un modèle physique quelconque pour à la fois lui fournir une visualisation et des propriétés physiques comme la conservation de volume. Grâce à sa formulation implicite, les calculs de collision avec les autres objets sont grandement améliorés. Enfin, cela offre une solution efficace et peu onéreuse à la visualisation de modèles adaptatifs en filtrant les changements internes de discrétisation.