Résumé de la thèse
La banalisation des moyens de calcul puissant dans les sciences de la vie a entraîné l'utilisation de modèles de plus en plus complets, mais aussi de plus en plus compliqués, dans le but d'étudier les phénomènes naturels, en l'occurrence la dynamique forestière. Ce travail, centré sur l'aspect spatial de la dynamique d'une forêt monospécifique, pose la question de la pertinence de tels modèles. Pour cela, nous avons choisi comme support l'objet le plus immédiat pour la modélisation mathématique de phénomènes distribués spatialement : l'automate cellulaire.
Après avoir posé les bases formelles de l'automate cellulaire, nous définissons la classe "Mosaic Cycle", adaptée à la "modélisation" des phénomènes considérés.
Puis nous présentons les résultats d'autres auteurs, à propos d'un automate appartenant à cette classe. Nous présentons ensuite une généralisation de cet automate. Ne parvenant pas à généraliser les résultats précédents, nous développons d'autres outils d'investigation, pour parvenir à une bonne compréhension de ce nouvel automate.
Nous nous interrogeons ensuite sur les conditions qui pourraient permettre de remplacer notre modèle spatialisé par un simple modèle en classe de type Leslie densité-dépendant.
Nous étudierons enfin un automate inspiré du modèle de Ch. Wissel, présenté dans "The Mosaic-Cycle Concept of Ecosystems" (H. Remmert).
Mots-clés : modélisation, automates cellulaires, dynamique forestière, simulation, modèle spatialisé.
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