![]() Stéphane LITRICO
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NEUROCHIRURGIE ET ROBOTIQUE
PECKER : Simulation de Chirurgie Hypophysaire Robotisée
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PECKER : SIMULATION DE CHIRURGIE HYPOPHYSAIRE ROBOTISEE
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L'abord chirurgical de certaines régions particulièrement délicates se fait en microchirurgie sous microscope opératoire au travers de voies exiguës et profondes. La difficulté de ce type de chirurgie tient alors à la fois au caractère tres limité de l'accès et à la présence des structures à risque dans l'environnement opératoire. Le développement des techniques de chirurgie guidée par l'image (neuronavigation) permet déjà de sécuriser le geste opératoire en donnant la possibilité au chirurgien de se reperer en temps réel sur l'imagerie préoperatoire. L'étape suivante est d'intégrer la robotique au traitement de l'image et de permettre une assistance robotique à la réalisation du geste. Modèle d'application
L'utilisation d'un robot permettrait notamment de sécuriser l'intervention en déterminant par avance les zones à risque pour en interdire l'accès aux instruments. Par ailleurs, la précision des gestes pourrait être accrue grace aux systèmes de démultiplication et de filtrage des mouvements. Enfin, la vision pourrait être améliorée par l'adjonction de systemes optiques intégrés.
- A partir de l'imagerie du patient, il s'agit de reconstruire en 3D le modèle de la région hypophysaire et des structures environnantes. Le traitement des données doit permettre la segmentation des zones d'intérêt (hypophyse, sinus sphénoïdal, sinus caverneux, carotides,...) et la fusion d'images d'origines différentes (Résonance Magnétique Nucléaire et Tomodensitométrie) afin d'affiner la précision anatomique des reconstructions. - L'intégration des données patient aux modèles géométriques, cinématiques et dynamiques du robot intervient dans un second temps. Cela nécessite de planifier l'espace atteignable en proposant une classification des différentes zones anatomiques que l'on risque de rencontrer pendant l'intervention en zones accessibles, à risque, ou interdites. Il faut ensuite choisir le robot dont la géométrie permettra d'atteindre ces différentes zones et planifier les trajectoires admissibles. - Enfin, l'exploitation de ce planning
doit nous permettre de transformer les données visuelles en sensations
tactiles au travers de commandes à retour de force. L'idée
est de créer une force de résistance qui empècherait
l'outil du chirurgien de léser les zones fonctionnelles.
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