Présents:
M.
COSNARD (Dr de l'ACI GRID)
Christopher
MESSAGER (Coordinateur du projet COUMEHY)
Brigitte PLATEAU
(Présidente du conseil scientifique)
Sylvie POUPINEL (Coordinatrice ACI GRID)
Agenda:
Liste des établissements et des laboratoires partenaires du projet
:
Christophe Messager
Ingénieur Numéricien
LTHE Domaine Universitaire -
1023 Rue de la piscine - BP 53 -
38041 Grenoble Cedex 9
messager@hmg.inpg.fr
Olivier Brasseur Chercheur Météorologue
LTHE Domaine Universitaire -
1023 Rue de la piscine - BP 53 -
38041 Grenoble Cedex 9
obrass@hmg.inpg.fr
Isabelle Braud
Chercheur Hydrologue
LTHE Domaine Universitaire - 1023 Rue de la piscine - BP 53 - 38041 Grenoble
Cedex 9
braud@hmg.inpg.fr
Bernard Cappelaere
Ingénieur Numéricien Hydrosciences Montpellier IRD - Maison
des Sciences et de l'Eau - BP 5045 -
34032 Montpellier Cedex 1
bernard.cappelaere@msem.univ-montp2.fr
Hubert Gallée
Chercheur Météorologue
LTHEDomaine Universitaire - 1023 Rue de la piscine - BP 53 -
38041 Grenoble Cedex 9
gallee@hmg.inpg.fr
Denis Girou
Ingénieur Informaticien
IDRIS Bâtiment 506 - Boîte postale 167 - F-91403 Orsay cedex
denis.girou@idris.fr
Gilles Grasseau
Ingénieur InformaticienIDRISBâtiment 506 - Boîte postale
167 -
F-91403 Orsay cedex
gilles.grasseau@idris.fr
Christophe Peugeot
Chercheur HydrologueHydrosciences MontpellierIRD - Maison des Sciences
et de l'Eau - BP 5045 -
34032 Montpellier Cedex 1
christophe.peugeot@msem.univ-montp2.fr
Paolo Reggiani
Chercheur Hydrologue
LTHE Domaine Universitaire - 1023 Rue de la piscine - BP 53 -
38041 Grenoble Cedex 9
reggiani@hmg.inpg.fr
Luc Séguis
Chercheur Hydrologue Hydrosciences Montpellier IRD - Maison des Sciences
et de l'Eau - BP 5045 -
34032 Montpellier Cedex 1
Luc.seguis@msem.univ-montp2.fr
Pour toute information
complémentaire, contacter :
ACI-GRID@sophia.inria.fr
|
Coordinateur : Christopher
MESSAGER (LTHE)
Partenaires : IDRIS : Institut du développement et des ressources
en informatique scientifique (Orsay)- LTHE (Grenoble) - Institut Hydrosciences
de Montpellier.
Présentation Projet COUMEHY :
catégorie projet pluridisciplinaire
Ce projet comporte deux volets, un volet scientifique
et un volet technique. Le volet scientifique a pour objectif l'évaluation
de l'importance du couplage entre les cycles hydrologiques et atmosphériques,
la mise en évidence des rétroactions que peuvent engendrer
chacun des systèmes sur l'autre, et leurs répercutions
sur le climat de l'Afrique de l'Ouest.
Le volet technique a pour objectif principal le couplage des modèles
atmosphérique et hydrologique tournant sur des plates-formes
différentes. Le couplage d'un point de vue technique est donc
la communication des deux modèles via l'architecture d'objets
distribués CORBA (Common Object Request Broker Architecture)
qui permet l'intégration d'applications distribuées
sur des machines hétérogènes.
L'objectif de ce projet est d'évaluer l'importance
des processus de couplage entre cycles hydrologiques atmosphériques
et continentaux, et ce dans le cadre des changements climatiques.
La région choisie est l'Afrique de l'Ouest dont le climat est
marqué par la forte rétroaction entre la végétation
et le régime pluviométrique sur une large gamme d'échelle
de temps (intra-saisonnières à décennale au moins).
Le rôle climatique supposé des processus hydrologiques
continentaux dans ces régions est de conditionner l'accès
de la végétation au réservoir d'eau dans les
sols, et de ce fait le développement et la persistance de l'activité
végétative, en particulier durant les périodes
sèches. Il en résulte alors un impact sur les échanges
d'énergie surface-atmosphère via le pouvoir réflecteur
du système sol-végétation, le transfert radiatif
à travers la végétation et la transpiration de
cette dernière. Par ailleurs, la végétation est
une composante importante de la source continentale d'humidité
atmosphérique. C'est pourquoi, l'Afrique de l'Ouest semble
être une zone géographique adaptée à l'évaluation
de la pertinence d'un couplage hydro-météorologique.
Le but de ce couplage est aussi de réunir deux types de modèles
issus de deux communautés scientifiques ne s'appuyant pas sur
les mêmes méthodologies et les mêmes approches
numériques de programmation. Le point commun de ces disciplines
se situe donc à l'interface des deux milieux, qui représente
une condition aux limites qui a été traitée jusqu'ici
soit par du forçage (pour les hydrologues), soit par des modélisations
des processus hydrologiques (par les météorologues).
Enjeux et problématiques
Ceux-ci sont multiples. Tout d'abord, il s'agit de
mettre en uvre une méthode suffisamment générale
d'estimation du transfert de l'eau dans les sols pour pouvoir représenter
de manière réaliste la diversité de ces transferts
à des échelles spatiales supérieures à
la taille de plusieurs bassins. Pour ce faire, des modèles
hydrologiques par type de bassins devront être considérés
si l'hydrologie des différents bassins de la zone est régie
par des processus variant d'un site à l'autre.
Un autre enjeu est la représentation de l'interaction atmosphère/surface
continentale, compte tenu de leurs traitements respectifs dans les
modèles numériques actuels. Cette problématique
n'est pas nouvelle et a déjà été envisagée
dans le cadre de la modélisation du système climatique.
Plus particulièrement, l'atmosphère est divisée
en mailles carrées régulières alors que le milieu
hydrologique continental est divisé en bassins. On se propose
donc de développer une méthode de couplage prenant en
compte cette différence entre ces géométries.
Un autre problème lié à ces deux milieux est
la différence des échelles à laquelle s'intéressent
(ou peuvent s'intéresser pour cause de limitation de moyens
de calcul ou du manque de données !) les hydrologues et les
météorologues. En effet, la plus fine résolution
spatiale des modèles atmosphériques travaillant à
l'échelle climatique est de l'ordre de la vingtaine de kilomètres
au plus, les points de calcul formant un maillage régulier
; le modèle hydrologique, lui, travaille sur des échelles
bien plus petites (de l'ordre du kilomètre, voire de la centaine
de mètres), avec une dispersion irrégulière des
points de calculs souvent distribués en fonction du réseau
hydrologique.
La problématique consiste à modéliser les flux
échangés entre les deux modèles en résolvant
les problèmes de changement de géométrie du domaine
et d'échelle. Pour ce faire, on se propose d'utiliser des méthodes
d'agrégation et de désagrégation des flux échangés
à l'interface en tenant compte de la géométrie
des grilles de discrétisation, des écoulements dynamiques
influencés par le relief sous maille du modèle météorologique,
et des caractéristiques d'un front de pluie.
A l'interface, la conservation d'énergie et d'eau dans les
sols et la végétation sera traitée par un SVAT
(Surface Vegetation Atmosphere Transfer scheme). La particularité
de ce SVAT est qu'il sera adapté et discrétisé
sur les bassins hydrologiques et non sur la maille carrée traditionnellement
utilisée dans les SVAT intégrés aux modèles
météorologiques. En effet, le calcul de la distribution
de l'humidité dans les sols est dépendant de paramètres
hydrologiques liés à la nature du bassin et à
sa forme géographique, ce que ne traite pas la maille météorologique
carrée de plus grande échelle. Le SVAT doit donc être
vu comme une interface ayant la forme géométrique des
bassins considérés et utilisant la physique hydrologique
de ces mêmes bassins. Par conséquent, le SVAT deviendra
un élément à part entière du modèle
hydrologique.
|